MADBEN

Live Electro

Bio.

Co-booking : joran@wartiste.com & vincent@wartiste.com.

Né dans le Nord de la France, Madben a gardé de son adolescence le goût de la débrouille et un pseudo qui sent bon la warehouse. Le Lillois « vit » la techno depuis ses débuts. Dès les années 1990, il suit de près ce qui se passe dans cette nouvelle scène via les flyers qu'il trouve chez les disquaires de la ville. Avec ses potes, il passe des nuits en Belgique, au Fuse de Bruxelles, dans les soirées Kozzmozz à Gand ou dans des usines désaffectées à Courtrai, territoire libre et idéal pour écouter le meilleur son de l'époque. Tout ça le pousse évidemment à s'associer avec d'autres activistes pour organiser des soirées à Lille et ailleurs.

Après avoir vu et entendu des grands noms du genre, que ce soit Dave Clarke et sa dextérité issue du hip-hop, la folie des lives de Speedy J ou les mix extra-terrestres de Jeff Mills ou de Green Velvet, Benjamin se lance. Dans sa chambre, il partage ses premières Technics MKII avec d'autres copains, passant des heures à essayer de caler des disques comme à Détroit. Règle d'or : quand il n'y avait pas l'argent, il y avait le partage. DJ débutant au début du millénaire, l'année 2004 marque un tournant pour Madben et Lille, décrétée capitale européenne de la culture. La techno s’y développe après avoir vu défilé des artistes bien connus des fanatiques : The Hacker, Ivan Smagghe, Optimo ou Superpitcher.

La composition va arriver plus tard, étape naturelle après des années de Djing et d'échanges. En 2010, Benjamin met ses économies dans un studio rudimentaire, une paire d'enceintes, un moniteur, un clavier MIDI et un ordinateur équipé de Reason et Ableton. Passionné par les sonorités des sorties Purpose Maker, de Blueprint ou d'Axis Records, ou la technique d'autres artisans de la techno comme James Ruskin ou Surgeon, Madben peaufine sa musique et commence à la diffuser en temps réel sur Soundcloud. Poussé par ses potes, il envoie des démos à Laurent Garnier qui lui répond aussitôt : « Mortel. » Garnier passe un titre dans son émission radio sur Le Mouv, It is What It Is. Les écoutes de Madben sont multipliées par 100 et il s'acoquine avec le festival brestois Astropolis, institution électronique hexagonale, qui va bientôt lancer son propre label. Top départ.

Madben s'installe à Paris en 2012, signe quelques maxis sur des labels anglais et réalise même des synchros pour la télé via Cézame. Tout est bon quand c'est bien fait. Ses premières compos sont mélodiques, progressives puis il s'énerve. Pour lui la techno c'est ça, une alternance de tabassage et d'émotions. Il apprend en même temps qu'il s'entoure de machines, composant son studio pièce par pièce, entre vintage et modernité. La bonne recette ? Deux
tiers hardware et un tiers plug-ins. Madben n'est pas effrayé par la technologie, il s'amuse à ladompter et pourrait parler de ses instruments préférés pendant des heures, qu’il s’agisse de la drum machine Elektron Analog Rytm, du synthé Kill Patrick Phenol, quelques modules
Eurorack ou des bons vieux Moog ou Modor (fabriqué en Belgique!).

Techno man total, à l'aise sur platines, en studio ou en live pur, il lui manquait un premier album. C'est chose faite depuis Fréquence(s), sorti en 2018 sur Astropolis Records. Il y assoit son style de techno clair/obscur en invitant ses pères (Laurent Garnier et Manu Le Malin) et l’artiste Rebeka Warrior. Ce disque lui a ouvert la porte des festivals et des clubs européens et l'a amené à rencontrer ses nouveaux alliés à l'international : Maceo Plex l'a recruté dans son écurie (Ellum audio). Avec sa premiere date au Berghain réussie en 2019, un tout nouvel horizon s'ouvre à lui. Plus récemment Madben se fait remarquer lors de ses prestations au
Printworks à Londres, lors d’Awakenings à Amsterdam ou encore au Berns à Stockholm. 2022 s’annonce d’ailleurs comme une année super excitante: il s’apprête à sortir un premier album avec son sideproject Trunkline en Juin prochain sur le label Belge Arkham audio, accompagné d’un tout nouveau live machine! 2022 sera aussi et surtout l’année de son second album en solo, qu’il vient de signer sur Ellum audio, accompagné d’un tout nouveau live pour le défendre sur scène. La fougue et les aspirations de Madben, reflétées par son public plurigénérationnel, prouvent que, contrairement à ce que certains pensent, la techno est loin d'être une musique de vieux.
Elle a toujours été conçue pour le plus grand monde. Et son futur s'annonce radieux