[FR]Dès son premier album, Retiens mon désir (2016), Cléa Vincent a imposé ses irrésistibles joutes pop, a réussi à parler un langage universel en français, ce qu’elle a confirmé avec Nuits sans sommeil (2019). Tropi-Cléa 3 qui vient clore le triptyque d'une parenthèse tropicale entamée en 2017, en est une nouvelle – et lumineuse – démonstration. Disque souvenir d’une tournée en Amérique Centrale, il puise dans la musique latine, les racines jazz au sein desquelles Cléa Vincent a fait ses armes. Entourée de ses musiciens live qui ont cette fois participé avec elle à la composition des chansons, elle nous plonge dans une exotica à la française, héritière de la French Riviera sixties. Y sonne également l’admiration de Cléa pour Nougaro, Sébastien Tellier, le Gotan Project, Baden Powell, Tito Puente ou encore Gilberto Gil. Comme un pied de nez au confinement, Tropi-Cléa 3 nous ouvre les portes vers un ailleurs salvateur et festif.
[EN]
As early as her first album, Retiens mon désir (2016), Cléa Vincent brought us her fresh new pop sound, and succeeded in speaking a universal language through her music – an achievement that she accomplished again in Nuits sans sommeil (2019). Tropi-Cléa 3, which concludes the trilogy with a tropical excursion begun in 2017, represents a new – and bright – demonstration of this.
A souvenir record from her tour in Central America, it draws its inspiration from latin music, from the jazz that makes up Cléa’s roots. Surrounded by her live musicians who participated this time with her in the songwriting, she plunges us into into an exotica à la française, in the legacy of the French Riviera of the sixties, where Cléa’s admiration for Nougaro, Sébastien Tellier, le Gotan Project, Baden Powell, Tito Puente, and Gilberto Gil shines through. As though in mockery of the quarantine, Tropi-Cléa 3 opens a door for us to a festive and salvational escape.